C’est l’un des points centraux de la grande rencontre que le Canada organise le 14 novembre 2017.
Les 14 et 15 novembre 2017, le cœur du monde battra à Vancouver, au Canada. La ville reçoit plus de 500 délégués provenant de plus de 70 pays et organisations internationales. Ils viennent participer à la conférence «Réunion 2017 des ministres de la Défense sur le maintien de la paix des Nations Unies». Parmi les participants, des représentants de l’Union africaine, de l’Union européenne, de l’OTAN et de l’Organisation internationale de la Francophonie. Il s’agit du plus grand rassemblement de ministres de la Défense du genre axé sur les missions de maintien de la paix et les opérations de soutien de la paix et sur l’engagement des sur l’établissement de nouveaux engagements des États membres.
A côté de cette rencontre du monde de la défense des États membres de l’Onu, le Canada a pensé une rencontre avec les jeunes. Le 14 novembre 2017, le pays organise un évènement baptisé «Objectif : maintien de la paix».  «Cet événement s’adressera à un plus grand public, et soulignera l’importance d’une approche exhaustive envers les missions de maintien de la paix dont : les jeunes comme artisans de la paix», lit-on sur le site www.canada.ca. Deux thèmes sont à l’ordre du jour. Le premier thème, «Les jeunes comme artisans de la paix», met la jeunesse au centre de la préservation de ce sésame qu’est la paix. «Des jeunes du Canada et de partout au monde participeront à une discussion sur le rôle positif que la jeunesse peut jouer pour atténuer les effets des conflits dans leur société», précise la source.
Les jeunes, surtout les mineurs sont des proies faciles pour des groupuscules engagés militairement dans les conflits. Pendant que les filles enrôlées subissent toutes sortes de violences, les garçons eux servent de chair à canon. Le gouvernement français et l’Unicef ont organisé en avril dernier une conférence, “Libérons les enfants de la guerre”. Dans le rapport de l’Onu, relayé par le journal en ligne Afrique Renouveau, ««L’ONU estime qu’environ 300 000 enfants (ce terme désignant tous les moins de 18 ans) sont actuellement activement engagés dans des conflits armés dans une vingtaine de pays. Bien que les Engagements de Paris ne soient pas contraignants, les participants à la conférence ont noté qu’ils avaient un poids moral et politique certain.»
La deuxième problématique de la rencontre s’intéressera au «rôle du secteur privé dans la prévention de conflits». «Cette discussion, indique le site canadien explorera l’importance du développement économique dans la prévention des conflits dans les États fragiles et dans la reconstruction durable des États sortant d’un conflit.»
Valgadine TONGA