Premier édifice du genre, la maison des jeunes de la francophonie devra booster l’éducation et promouvoir la culture de sa localité.
Au Sénégal, la commune de Ngoundiane fait des envieux. C’est chez elle que se trouve la première maison des jeunes de la Francophonie du Sénégal. Un aboutissement des efforts du maire de Ngoundiane, Mbaye Dionne. La maison a été inaugurée le 14 octobre 2017. Cérémonie présidée par Michaëlle Jean, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). «Ce projet que nous avons réalisé est la résultante de deux ambitions. L’ambition du conseil municipal de Ngoundiane qui a une vision futuriste pour le développement et l’ambition des autorités de l’OIF qui ont pensé que la francophonie doit dépasser l’élite intellectuelle et descendre au niveau de la base. La synthèse de ces deux projets a donné naissance à la construction de la maison des jeunes de la francophonie», a expliqué le maire de la commune à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Comme le confie Mbaye Dionne, la maison des jeunes de la Francophonie est le fruit de sa collaboration avec OIF. «Ce projet a coûté environ 100 millions de FCFA dont 80% financé par le Conseil municipal de Ngoundiane pour la réalisation des gros-œuvres et de l’équipement en mobiliers. Bien avant que nous n’initions la construction de cette bâtisse, la Francophonie nous a dotés d’un lot important de mobiliers de bureau, de matériels audiovisuels, de matériels de sonorisation et d’ouvrages.» Le matériel apporté par l’OIF donnera tout le côté moderne à l’édifice. Ce qui va à coup sûr «renforcer l’éducation et la qualité des enseignements mais aussi pour promouvoir la culture qui est la base de tout développement».
La Secrétaire général de l’OIF a indiqué à l’APS que la maison est ouverte à tout public. «C’est un espace intergénérationnel. La belle richesse d’un pays passe par les populations… La francophonie des solutions passe par des jeunes vaillants, ingénieux, imaginatifs, volontaires, bâtisseurs» a fait remarquer Michaëlle Jean. Non sans inviter à «multiplier et créer de telles structures qui renforcent la cohésion sociale.»
Valgadine TONGA