Initié par les Nations unies, il vise notamment à lutter contre la pauvreté et à protéger la planète.

31 jours. C’est la durée de vie du programme ‘‘Objectif 2013’’. Il ira du 1er mars au 31 mars 2017. «Objectif 2030 » est une plateforme dont la finalité première est de sensibiliser les populations des pays aux enjeux du développement durable et d’informer les acteurs de la société civile. Les Nations unies veulent via cette plateforme former les jeunes aux gestes écologiques et accompagner les projets innovants grâce à la mobilisation de partenaires techniques et financiers.

S’agissant de la formation, elle se fait en ligne (pour s’inscrire, http://www.objectif2030.org/ accounts/register/). 2h30 de formation par semaine. A ce jour, -mercredi 4 janvier 2017- 753 personnes sont inscrites. Sur le site www.obkectif2030.org, on est plus précis : «Un cours en ligne, animé par l’Université Senghor d’Alexandrie, donne aux acteurs non étatiques la possibilité de comprendre et d’analyser les enjeux locaux et nationaux du développement durable. A l’issue de la formation, les participants disposent des compétences utiles à la mise en œuvre d’actions concrètes. Le lancement de la plateforme s’inscrit dans le cadre du programme de développement durable à l’Horizon 2030, adopté en 2015 par les Etats membres des Nations Unies.» 17 objectifs ont ainsi été retenus. Ils constituent « les mesures à prendre pour le bien de la planète et de ses habitants » sur le plan social, économique et environnemental.

Bonnes pratiques

Le pan pratique de la plateforme concerne l’accompagnement des projets novateurs. Le site souligne qu’«un outil participatif de financement et d’appui technique qui vise à présenter des initiatives dédiées à la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et à créer des communautés de solutions autour d’elles. Les utilisateurs de la plateforme peuvent ensuite collaborer de plusieurs façons : don financier, mobilisation des ressources, bénévolat, partage d’informations et de bonnes pratiques … Seules les actions permettant d’obtenir des résultats concrets et rapides seront retenues.» Au Cameroun, le projet Initiative Locale d’Électrification Solaire (ILES) a été retenu. Il vise à couvrir les besoins de base en énergie électrique de la soixantaine de ménages et des bâtiments communautaires (centre communautaire, école, AGRIPO, microentreprises) du village de Tayap (à Ngog Mapubi dans la Sanaga maritime), à travers l’installation de systèmes photovoltaïques individuels. Au Togo, l’association  « Agri Eco Bio Togo »  en  partenariat  avec l’Organisation pour l’alimentation et le développement local (OADEL),  apportent un appui technique et pédagogique aux établissements  scolaires pour  la  mise  en  œuvre  de  potagers  éducatifs. Le projet sur le Recyclage des déchets plastiques en pavés est en cours au Burundi. Les exemples sont légion. Les propositions de projets sont toujours attendues.

Valgadine TONGA